...de la grande distribution. Après la disparition des sacs de caisse, comme quoi quand on veut on peut !, voilà qu'elle s'engage à augmenter de 15 % la part des produits bio (contre un peu plus d'1% aujourd'hui). Les intentions sont belles, mais attention à la provenance des produits. Le bio en France n'a pas vraiment été encouragé ces dernières années et la production française ne suffit pas à alimenter l'offre actuelle. La vapeur va-t-elle s'inverser ? Y a pas de mal à espérer. En attendant, comptez les kilomètres parcourus. Entre les kiwis du sud-ouest de la France et ceux de Nouvelle Zélande, y a pas photo. Bref, lisez les étiquettes. Et peut-être qu'un jour on verra une enseigne de restauration bio à chaque coin de rue. On peut toujours rêver. Autre engagement qui va nous inciter à regarder les étiquettes : le prix écologique ! Si on compare les grammes de CO2 émis, la distance franchie entre le lieu de production et celui de vente, le taux de recyclage avec le prix de bas, cela risque de faire une vraie différence.
