26 mars 2010

A suivre...

patience... car comme le dit Epistyle, "l'attente fait partie du plaisir de la découverte..."

25 mars 2010

Profiter...

d'un rayon de soleil...

19 mars 2010

Terminé


Avec 5 bouts de pelotes esseulées et plus de 21 600 mailles tricotées...

18 mars 2010

En cours...

à suivre...

17 mars 2010

14 mars 2010

Je veux tout...



Hier, un joli moment passé avec Ariane Moffat...

13 mars 2010

11 mars 2010

07 mars 2010

Sur le toit...


Lui est assis sur le toit, les pieds dans le vide.


L'Autre. Qu'est-ce que tu fais ?

Lui. La pesanteur... J'étouffais dans ce labyrinthe... Ici, plus de limites...

L'Autre. Descend ! On se les gèle ici !

Lui. Regarde comme les souris cognent, crachent, se disputent leur pitance...

L'Autre. Joli spectacle y'a pas à dire.

Lui se lève.

L'Autre. Déconne pas !

Lui. D'ici je peux aplatir la fourmilière, l'écraser à volonté.

L'Autre. D'accord mais quand est-ce que tu redescends ?

Lui. Ce soir peut-être, demain sûrement ou jamais. Ici, tu sens comme on respire. Rien n'arrête le regard. Je suis seul à décider.

L'Autre. En bas aussi. Allez descend !

Lui. Seul, je te dis. Un pas de trop et c'est fini.

L'Autre. Arrête ton numéro merde !

Lui. J'aime bien cette idée. Je possède le temps. Ou je reste là à te parler, ou j'avance et c'est terminé.

L'Autre. C'est la roulette russe alors ?

Lui. Non ! Pas de hasard. Pas d'imprévu. C'est moi et moi seulement qui coupe le contact.

L'Autre. T'es dingue !

Lui. Oui, comme toi, comme lui ou eux. Comme tous ces esprits anorexiques. Surtout pas de pensées subversives, hein !

L'Autre. Tu ne tiens pas à la vie ?

Lui. Au contraire. Je lui rends sa valeur en la maîtrisant. L'instant est précieux. Celui là comme le suivant parce que J'ai décidé de les vivre. Fini de subir.

L'Autre. Donc si j'ai bien compris tu vas continuer à vivre ? C'est ça ?

Lui. Tant que ce sera intéressant. Et je me donne beaucoup de peine pour ça. Regarde. Ils sont tous là, en bas, à attendre que je saute. Je suis un spectacle vivant.

L'Autre. C'est ça. Et tu vas leur en donner pour leur pognon.

Lui. Ouais, c'est le grand soir !

L'Autre. Le grand jeu quoi ?

Lui. Oui, je vais les faire trembler.

L'Autre. Mais tu devras finalement sauter. Sinon, tu vas les décevoir. Ils te tiennent.

Lui. Ne crois pas ça.

L'Autre. Si je le crois. Je pense que ce qui rend cet instant précieux, c'est ton public en bas. Il vibre, s'interroge, frémit aux moindres de tes gestes. Il attend, il espère. Ton envol sera leur récompense. Mais si tu renonces, leur déception sera à la hauteur de leur soulagement. Tu perdras leur considération. Tu deviendra le lâche qui n'a pas osé. Ils te tourneront le dos, n'attendront même pas que tu redescendes. Tu vois,... Tu n'as déjà plus le choix.


A la demande d'Anitaa, un extrait du spectacle d'hier...

05 mars 2010

La ville

j'en suis, alors si ça vous dit... (cliquez sur l'image pour tout savoir)